Les Chroniques des Volontés
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 Une journée, comme une autre! (Libre)

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Date d'inscription : 10/09/2015
Localisation : La ou je peux être tranquille

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Lucius Vanshield
Lucius Vanshield
MessageSujet: Une journée, comme une autre! (Libre)   Une journée, comme une autre! (Libre) Icon_minitimeMer 16 Sep - 15:52

Les rayons du soleil se montrent doucement dans la chambre de Lucius. Celui-ci dormait encore, mais la lumière chaude caressait son visage. L'homme se leva tranquillement, puis se retourna dos au soleil. Le garçon fixe le vide, pensant à ce qu'il allait faire aujourd'hui. Trouver des siens? Chercher à se faire un groupe de mercenaire? Il avait encore beaucoup de question. Alors qu'il se perdait dans ses pensées, on cogna a sa porte. Lucius sursauta, puis se redressa d'un bond. Il attendit quelques secondes puis on cogna à nouveau. Il se dépêcha alors d'enfiler son pantalon et couru à la porte torse nue.

Il regarda a gauche et a droite mais personne. Il fronça les sourcils et c'est à ce moment là qu'il entendit tousser en dessous de lui. L'ancien dieu baissa la tête et vit une vieille dame qui lui souriait de son plus beau sourire. Elle semblait être dans la soixantaine. Sans montrer son expression de mécontentement, Lucius interrogea la femme, sèchement.

-Qu'y a-t-il vieille femme?

-OOOOOOooooooh, Lucius j'aurais besoin de toi encore ce matin. Les poubelles sont trop lourdes et je sais que tu es un bon garçon. Pourrais-tu les descendre pour moi?

-Quoi, encore?! Cela fait 3 fois. Je vous conseille de faire les sacs moins gros pour que vous puissiez le faire vous même.

-Mais.... mais.... tu semble avoir changer depuis quelques semaines! Tu ne souris plus comme avant. Tu est toujours aussi.... tu as toujours l'air en colère. S'il y a quelques choses, dis-le moi!

Lucius sentit son coeur accélérer. Il allait devoir faire plus attention à son comportement. Il ne fallait pas trop éveiller les soupçons. L'homme finit par soupirer et regarda autour de lui.

-J....Je suis désolé, il a des choses que j'ai remarqué et disont que...ça me fâche. Je suis navré que cela tombe sur vous...

La vieille femme se mit sur la pointe des pieds et flatta la joue du jeune homme avec un regard remplit de tendresse. Puis, elle lui fit signe de monter avec elle. Quand ils arrivèrent en haut, de gros sacs se trouvaient près de la porte. La maison sentait mauvaise et tout semblait sale ou mal entretenue. Les chats s'y promenaient partout, miaulant de faim et d'affection. Lucius retenu un peu son souffle, prit les sacs et souhaita bonne journée a la vieille dame. Le dieu descendit les marche et une fois à son étage, retourna mieux s'habiller. Après quoi, il courut jeter les poubelles. Ensuite, il prit le temps de respirer un peu et regarder autour de lui. Encore une journée pénible et ennuyeuse allait s'annoncer. Sans dire un mot, il commença a prendre une petite marche. Beaucoup de gens le saluait, mais l'homme les ignoraient et restait dans ses pensées, sans faire attention ou il allait.
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Date d'inscription : 09/01/2015

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Âge: 18 ans
Titre: Ancienne déesse du destin et supposément reine de Nyx...
Serena D'Artigo
Serena D'Artigo
MessageSujet: Re: Une journée, comme une autre! (Libre)   Une journée, comme une autre! (Libre) Icon_minitimeMer 30 Sep - 13:16


© Yamashita sur Epicode

© Tumblr

Une journée, comme une autre! (Libre)



[ Je me permets de répondre, mais si  ça pose problème je supprimerais ^^ ]

Je replaçais pour la énième fois une mèche de cheveux derrière mon oreille en soupirant, mirant mon reflet dans l’immense miroir de la chambre de la reine dont j’occupais le corps depuis quelques mois maintenant, en soupirant. Regardant furieusement la masse de cheveux blonds pâle –pratiquement blancs- qui tombaient jusqu’à mes hanches, je décidais finalement d’en faire une tresse, regrettant une fois de plus mon corps d’origine.

Déjà de fort mauvaise humeur, je sortis de la pièce, la démarche fière et l’air surement un peu trop hautain pour correspondre à mon hôte, chose que personne n’oserait me faire remarquer. Je parcourue une foule de couloirs, détournant les consciences que je sentais près de moi pour ne pas les croiser. Je m’arrêtais à mon bureau le temps d’attraper une cape argentée et mon sac et sortit du palais, manipulant toujours les gens afin qu’on ne prête pas attention à moi et me dirigeant vers l’écurie. Prendre un cheval serait toujours plus rapide que de marcher, puisque ces imbéciles de Mortels n’avaient toujours pas inventé de moyens de transports plus avancés qu’une vulgaire charrette. Aussitôt entrée, je me dirigeais sans hésitation vers un magnifique frison noir appelé Terreur que je fis sortir sans prendre la peine de lui enfiler une bride ou une selle, le guider par télépathie étant bien plus simple.


Un peu plus tard, arrivée aux abords de Somnia Libertas, je laissais filer l’étalon, lui ordonnant toutefois de ne pas trop s’éloigner et entrais dans la ville, presque déserte à cette heure,  utilisant une nouvelle fois mon pouvoir pour détecter les rares consciences et les éviter afin de me rendre discrètement à mon rendez-vous. Parvenue aux Docks d’Argent, je m’assis sur un quai, les pieds dans le vide. 4h30. Il me restait une demi-heure à tuer. Soupirant, je me perdis dans mes pensées. Le taux de criminalité de la ville avait encore grimpé de plus de 40%, tout ça à cause de cette agaçante petite Volonté de la Nuit, qui soudoyait tout le monde. Si encore elle se laissait capturer… Mais non, elle avait cette facheuse tendance à disparaître tout le temps, et même avec mes pouvoirs, je n’arrivais pas à mettre la main sur elle, ce qui était un véritable problème, puisqu’elle organisait le passage de plusieurs Volontés vers les Îles du Sud, les rendant hors d’atteinte. Mon informateur devait justement me renseigner sur elle. Quant aux recherches pour retrouver les Anciens Dieux s’étant procuré un corps, elle commençait à stagner.

Un bruit de bottes marchant sur du bois se fit soudain entendre tout près et je me relevais rapidement, dardant un regard gris glacial sur mon informateur.  

« J’ai failli attendre. »

Lancais-je d’un ton cassant, tout en m’introduisant dans les pensées de l’Humain, juste assez loin pour percevoir ses émotions. Je retins un soupire de dépit. Ça n’annonçait rien de bon. Il était littéralement terrifié, jetant sans cesse des regards vers les ombres alentour comme si celle qu’il s’apprêtait à trahir risquait de débarquer à tout moment. Je le calmais un peu.

« Pardonnez-moi Lady, mais nous avons accosté  plus tard que prévu. »

Je balayais l’information d’un geste de la main.

« Peu importe. Vous l’avez vu? »


Une heure plus tard, j’avais appris, parmi une foule de renseignement tous plus inutiles les uns que les autres, qu’un navire devait partir d’une baie donnant sur l’océan et situé dans la Forêt Hantée devait partir deux Nuits plus tard. Ne restait qu’à l’intercepter en espérant que la mèche ne soit pas vendue d’ici là. J’appelais mentalement Terreur et montait, le lançant au trot vers le Quartier Sud. Le Soleil commençait à se lever et cet endroit me plaisait particulièrement, je laissais guidait donc ma monture au hasard, sans vraiment chercher à me repérer, examinant paresseusement les consciences alentour sans réellement leur prêter attention. Du moins, jusqu’à ce que l’une d’entre elle me résiste. J’arrêtais aussi mon cheval pour l’examiner de plus près et la situer. Au contraire de celles des Humains, pratiquement une porte ouverte, celle-ci me rappelait plutôt un mur blindé, chose propre au mental des Divinités. Réprimant un sourire satisfait, je me dirigeais vers sa source. Un homme marchait, ignorant les gens qui le saluaient. Puisque l’interpeler de vive voix semblait inutile, je décidais de miser sur la télépathie.

« Bonjour Voleur de Corps… Belle journée, n’est-ce pas? »

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