Cette après-midi-là, mon père m’avait emmené avec lui à somina Libertas. Je portais des shorts noirs et un chandail mauve pour être à l’aise. Nous nous étions postés sur un banc devant une librairie en attendant qu’une volonté se pointe. Assise près de mon père, cet homme costaud à l’aire autoritaire et imposant, je regardais mes cheveux voler avec légèreté au gré du doux vent qui soufflait. Il me donna un petit coup de coude dans les côté, mon père avait repérée une volonté. Il me fit signe de me pencher vers lui et me souffla à l’oreille :

Tu vois la jeune femme là-bas?

J’ai hoché la tête et il a continué :

C’est une volonté, plusieurs collègues me l’ont décrite.

Nous nous sommes levés un après l’autre et nous nous dirigions chacun de notre côté lentement vers notre nouvelle proie. Celle-ci était loin de se douter que deux chasseurs avaient ouvert la chasse à la volonté, je crois. Alors que j’étais concentré et à quelques pas seulement d’elle, ce sentiment désagréable qui me prenait souvent quand je travaillais me revint.

Mes poumons étaient en feu. Je courrais à toute vitesse. Je devais fuir et vite. Ce n’était pas ma faute, je m’étais seulement défendu. C’est lui qui m’avait attaqué. Pourquoi sont-ils si injustes? Je dois leur faire peur. Pourtant, je ne suis pas si méchante. Je suis tanné de toujours faire peur. Je ne l’avais pas tué, seulement coupé avec ma double faux. Je pense que c’était un chasseur, par chance, il n’en avait pas mis sur son arme.

*FLASHBACK : J’étais en train d’acheter mon déjeuner lorsqu’on m’attrapa par le bras. Un homme me demanda ce que je fessais ici. Je n’attendis pas une seconde, je m’échappais de sa poigne et me mis à courir. Il se mit à courir sur moi, il me lança un couteau dans le dos. Je l’enlevais en vitesse, mon pouvoir agit et en un clin d’œil je fus guérit. Il était maintenant au-dessus de moi. Il semblait satisfait. À l’aide de ma double faux, je lui coupais la cuisse. Je lui aurais arraché la jambe s’il n’avait pas eu autant de monde autour de nous. Il hurla. Tous se mirent à me regarder et à me pointer du doigt. Je me levais et me mis à courir. Ils voulaient ma peau, encore…*

Je ralentissais en arrivant près d’une librairie. J’étais à bout de souffle et je ne voyais plus mes poursuivants. Je pris un raccourci par le parc et arriva prêt du port. Il y avait plusieurs bateaux. Je m’imaginais ayant un bateau. Cela devait être amusant… Je m’assis sur le pont et mis mes pieds dans l’eau. J’aurais tant aimé être normal, avoir une vie normale et être heureuse. Il n’y avait pas grand monde dans le port. Ils étaient soit partis en mer, soit en train de dormir. J’aperçus des dauphins au loin, ils semblaient si heureux…

Je suivais à distance la jeune femme. Quand nous sommes arrivées près du port, il n’y avait que quelque passant que l’on pouvait compter sur une main. J’ai cherchée des yeux mon père, sans le voir, il ne devait pas être loin. La volonté était assise sur le pont, les pieds dans l’eau. J’ai penché la tête vers mon épée trempée de cendre de phénix. Je savais ce que j’avais à faire. Pour me convaincre d’agir je me suis mise à repenser à ce que mon père me disait petite quand je refusais de blesser une volonté : Ce ne sont pas des humains Sarah, elles sont méchantes et si on ne fait rien c’est nous qui vont souffrir. Écoute ma fille, il y a un choix à faire, c’est nous ou bien elle. Je me suis ressaisi et j’ai déposé mon épée près du pont dans le sable pour éviter que la volonté sente la cendre de phénix ou bien qu’elle voie mon arme. Ensuite je suis allée la rejoindre.

Allo! Moi c’est Sarah! Je peux m’assoir prêt de toi?

J’étais en train d’observer les dauphins quand une jeune femme s’écria. Je me détournais vers elle en sursautant. Un peu plus loin, je vis un objet brillé sous la lumière du soleil. Une arme? Je ne perdis pas une seconde, je sautais dans l’eau. Nageant dans les profondeurs, je passais sous un bateau. J’entrais dans celui-ci. Mon cœur battait très vite. Elle m’avait eu par surprise. Elle ne semblait pourtant pas si méchante. Est-ce qu’elle fessait partit du troupeau qui me pourchassait? Regardant à partir de la cabine du bateau, je vis un homme s’approcher. Il prit l’épée dans le sable et marcha vers la jeune fille. Il semblait furieux. Pourquoi? Son regard me donna un frisson, il semblait cruel, mais faible. Je pourrais le battre facilement. Étais-ce sa fille? Son disciple? Sarah… Son nom me disait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Qui était-elle?

L’homme se mit à regard les navires sont regards plongea dans mes yeux. Je reculais d’un coup et mon dos percuta quelque chose. Tout à coup, le bateau se mit à avancer tout seul vers la plage. Je pris la barre dans mes mains et la tourna de toutes mes forces, je ne voulais pas blesser les personnes à la plage. Je réussis à le tourner vers le large. Je m’éloignais maintenant des chasseurs. Si c’était réellement des chasseurs… Il fessait chaud, le soleil fessait comme un effet de serre dans la cabine. Je sortis donc dehors pour contempler l’horizon.

J’ai dus être trop brusque parce que la jeune femme a sauter à l’eau. En fuyant elle m’a éclaboussée. J’étais trempée de la tête aux pieds. Je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit, un ami de mon père est arrivé, il a pris mon arme et a avancé vers moi. Il était furieux contre moi. Je ne l’avais jamais vue ainsi. Avant qu’il me dise quoi que ce soit son regard se dirigea vers les navires et se posa sur la cabine d’un d’entre eux. Gabriel cria, alors :

Elle est là dans ce bateau!

L’ami de mon père n’avait pas pointé l’endroit où se trouvait celle que j’avais laissée filée et pourtant tous les chasseurs qui étaient cachés dans les environs savais précisément où était leur proie maintenant. Le regard de Gabriel revint vers moi, cruel et intimidant. J’ai baissé la tête incapable de maintenir ce regard.

Regarde-moi petite idiote.

M’avait-il dit d’un ton ferme. J’ai dû relever la tête.

Qu’est-ce qui t’a pris tu devais attendre nos ordres. Elle va peut-être nous filer entre les doigts par ta faute.

Je suis…

Tai toi! Ca suffit maintenant! On en reparlera plus tard. Cette fois-ci cache toi et ne lui dis rien! C’est clair?

Il me redonna mon épée que je saisi. Gabriel est reparti d’où il était venu sans attendre une réponse de ma pars. Moi, je suis parti vers la plage, repensant à ce que l’ami de mon père m’avait dit. J’avais besoin de  parler à la volonté avant de l’arrêter franchement! On enferme pas quelque dont on ne connait rien! Je me suis assise sur une roche et j’ai observé les bateaux. Celui dans lequel Gabriel avait aperçu la volonté, partait, il était déjà loin. Je souris malgré moi, comme l’aurais fait la jeune Sarah-Anne qui avait 6 ans.

L’eau était calme, je pouvais voir des poissons magnifiques y nager. J’arrêtais le bateau sur un autre pont un peu plus loin. Je ne pense pas que les chasseurs aillent réussis à me suivre. Je descendis et me dirigeais vers la grande place. J’avais faim. Je m’achetais donc une pointe de pizza pepperoni fromage. Cela ne ressemblait pas à un déjeuner, mais avec le matin que j’avais eu. Je pense que je l’a méritais. J’allais dans le parc et m’assis pour la manger. Elle était délicieuse. J’étais en train de la manger lorsque j’entendis quelqu’un me crier de courir. Levant les yeux, j’aperçus le même homme de toute ailleurs courir après une jeune femme possédant neuf queues. Comment fessait-elle pour se promener avec ça en public? Je me mis à courir avec elle. Je la suivais, elle semblait savoir où aller. Elle me conduisit sous un pont et me dit de ne pas parler. J’entendis les chasseurs marcher sur le pont, puis sans allez. Je l’a remerciais. Je m’approchais d’elle pour regarder s’ils étaient loin, mais la jeune femme sursauta en me voyant et se mit à courir. Qu’avait-elle? Je décidais de la suivre, j’avais besoin de réponses.

Quand le navire de la volonté fut disparu de mon champ de vision, je me suis levée du rocher et me suis mise à marcher tranquillement vers un parc. Je n’avais pas remarquée tout de suite que la volonté était là et que les chasseurs aussi, je m’attendais à être seule. Personne ne m’avait aperçu. C’était ma chance de montrer à Gabriel que je n’étais pas si idiote que ça. J’ai suivi la poursuite attentivement, derrière ma cachette. Une nouvelle volonté est arrivée. Elle eut le réflexe de se tasser devant la tentative d’attaque d’un chasseur, mais le couteau lui coupa le bras. Elle se mit en colère et une substance étrange sortie de sa plaie pour la protéger. De plus neuf queues se sont mises à pousser. Elle était incroyablement puissante. Au moment où elle semblait vouloir attaquer, le chasseur alerta le renfort caché derrière les murs des bâtisses, sous les ponts ou bien derrière des végétaux. Elle s’est mise à courir. Alors que moi, j’examinais le renfort. Mon père et Gabriel en faisaient partie. Gabriel se mit à crier au moment où notre première cible fut en vue.

Regardez! C’est celle de toute ailleurs! Elle est assise sur le banc.

La volonté aux neuf queues cria à la jeune femme sur le banc de courir. Il aurait été surement plus stratégique de partir chacune dans une direction différente, mais heureusement pour nous, elles se sont suivi. Ensuite, j’étais trop loin, je ne pouvais plus les voir et il aurait été imprudent de sortir de ma cachette. J’ai donc attendu un court moment avant de voir la jeune femme qui était notre première cible courir. Derrière elle, les sept chasseurs se sont mis à tirer. C’était un somnifère, mais la volonté arracha les seringues et continua à courir comme si de rien n’était. Je commençais à me demander si je n’aurais pas dus rester sur la plage, mais tant qu’à être là je devais trouver une façon de me rendre utile. Mes semblables ont réussi à l’entourer, elle ne pouvait plus leur échapper. Ils lui ont lancés un filet qui a été gelé par son amie, celle qui ressemblait à un renard. Celle-ci était sortie de sa cachette et commençait à tuer des chasseurs. Mon père entraina Gabriel loin de cette dangereuse créature. Les cinq chasseurs qui ne s’étaient pas sauvés, sont morts gelés par la volonté. Je ne devais pas rester là sans rien faire c’était le temps d’agir et j’avais un plan, j’allais suivre mes ennemis et j’allais les battre par la ruse. J’allais capturer deux volontés toute seule, j’allais réussir là où toute une équipe de chasseurs avait échouée et j’impressionnerai mon père et Gabriel. Les volontés sont partie et je les ai discrètement suivi jusqu’à un hôtel. Elles ont échangées leur nom en marchant. L’une se nommait Shanna Crome et l’autre Kelsy Hinok. Elles occupaient la chambre numéraux 1035. Lorsqu’elles ont pénétrée dans leur chambre je suis restée dehors et j’ai collé mon oreille sur la porte. J’ai entendu un déclic, le bruit d’une serrure qui se barre. Puis la voix de l’une des deux jeunes femmes.

Merci encore de m’avoir sauvé et de ne pas m’avoir abandonné. Sans toi, je serais coincé avec eux. Ces chasseurs mon attaqués ce matin. Ils sont plusieurs ce n’est pas normal. Je me demande ce qu’il fabrique ici. Au juste, je suis la volonté de la régénération et toi?

L’autre lui répondit :

Je suis la volonté des canidés, mais tu ne dois pas me toucher. Je suis toxique, dès que j’ai la moindre blessure jusqu’au sang, je gèle tout ce qui me touche. J’ai remarqué aussi la forte augmentation de chasseurs. Quelque chose se prépare, je le sens et je n’aime pas ça.

Je savais tout ce que j’avais besoin de savoir. Maintenant il était temps de mettre mon plan à exécution.

Nous nous étions endormis, moi dans ma chambre et elle sur le sofa. Je n’arrivais pas à dormir. Je ne me sentais pas à l’abri… Je pensais encore à la porte qui avait explosé si miraculeusement. Après une heure, je décidais d’aller réveiller Kelsy. Celle-ci se réveilla difficilement. Je lui dis que nous devions nous sauvez par la fenêtre et aller se cacher autre part.

<< Tu es paranoïaque, il ne nous attaquerons pas ici. Endors-toi et ne me réveille plus je suis fatigué. >>

<< Moi je pars. Je ne suis pas capable de dormir et tout comme tu as dit j’ai un mauvais pressentiment. >>

Elle ne me répondit pas. Peut-être dormait-elle? Je sortis par la fenêtre et descendis par les escaliers de secours. Je me mis à courir sous le clair de lune. Il devait être deux heures du matin environ. Peu de gens trainaient dans les rues. J’allai dans un restaurant et commanda une pointe de tarte au fraise. J’avais besoin de relaxer. Tout en mangeant le dessert, je me mis à penser aux chasseurs que nous avions affrontés. C’était trop facile, quelque chose clochait…

Quelqu’un m’avait surprise entrain d’espionner mes proies. Comment lui faire comprendre que je suis une chasseuse au travail et non une simple gamine en manque d’attention? L’homme qui me faisait face me dit qu’il voulait m’aider. C’est vrai que si je voulais prouver à mon père et à Gabriel que je ne suis pas une petite idiote je pourrais avoir besoin d’aide. Il me dit de me tasser, mais il n’attendit pas que je le fasse. L’homme me prit par les épaules et me mit derrière lui. D’un coup la porte de la chambre des deux volontés explosa sous mes yeux, me laissant la bouche grande ouverte de surprise et d’admiration.

<< Alors? Qu’en penses-tu? Pas mal en? >>

J’ai hochée la tête et l’ai entrainée vers la cage d’escalier pour que les volontés ne nous voient pas. Il m’a suivi. Puisque nous étions seuls je lui ai dit :

Comment as-tu fais cela? Tu es une volonté? Pourtant tu me semble être quelqu’un de bien. Rien à voir avec ses deux démons en haut. Pourquoi as-tu fait exploser leur? Je devais être discrète.

Après notre discussion je suis descendu à la réception et est loué une chambre pour la nuit. Ma chambre était voisine à celle du jeune homme. Avant d’entrer nous coucher nous nous sommes mis d’accord pour ce lever en pleine nuit pour attaquer les deux volontés.